Parmi les sujets relatifs au secteur dont la VSF s’occupe activement figurent entre autres l’Alimentation animale, la Politique agricole, les OGM, la Production durable, l’Environnement, l’Assurance de la qualité, le Swiss Feed Production Standard, les Aliments médicamenteux pour animaux, le Label et les Guidelines, la Législation suisse et européenne et le droit alimentaire.
L’information détaillée des Membres sur des sujets relatifs au secteur est une des tâches clés de la VSF. Parmi les sujets relatifs au secteur traités figurent la Politique agricole, l’Assurance de la qualité, l’Alimentation animale, la Législation suisse et européenne ainsi que le Swiss Feed Production Standard.
La production nationale de céréales fourragères est en recul depuis de nombreuses années. La politique céréalière menée par le Conseil fédéral n’est certes pas une belle réussite. Pour les années 1992 à 1996, la production moyenne annuelle de céréales fourragères était supérieure à 800'000 tonnes alors qu’en 2015 elle n’était plus que de 420'000 tonnes. Les importations d’aliments pour animaux quant à elles ont augmenté de 300'000 tonnes à 1 million de tonnes durant la même période. Le taux d’autoapprovisionnement pour les matières premières pour aliments concentrés ne dépasse désormais plus les 40 pourcent.
Les importations d’aliments pour animaux sont sous le feu des critiques. Ces attaques peu professionnelles sont notamment dues au fait que la situation réelle n’est pas correctement expliquée au grand public. En Suisse, l’offre en aliments pour animaux atteint 8.4 millions de tonnes au total, et 89% des aliments utilisés en Suisse sont des produits issus de la production indigène (céréales fourragères, fourrages grossiers tels qu’herbes et foin, ensilages, maïs, pommes de terre, etc.). Seuls 11% des aliments pour animaux sont importés, essentiellement sous forme d’aliments concentrés. Ces dernières années, ces importations ont augmenté à cause de la très importante diminution de la production indigène de céréales fourragères et de l’interdiction d’affourager des protéines animales.
La VSF s’efforce, en collaboration avec les partenaires de la branche, d’améliorer les conditions cadres de la culture de céréales fourragères en Suisse. Pour ce faire, elle a entrepris et soutenu plusieurs interventions politiques par le passé.
Les aliments pour animaux qui sont affouragés aux animaux de rente constituent le premier maillon de la filière des denrées alimentaires. Les moulins fourragers sont conscients de leur responsabilité et produisent leurs fourrages conformément aux dispositions légales (OSALA, OLAILA). L’optimisation des aliments pour animaux se fait selon les connaissances scientifiques les plus récentes et selon le contexte économique.
Afin de garantir la sécurité et la qualité des aliments pour animaux ainsi que leur traçabilité, le Guide de Bonnes Pratiques pour la Fabrication d’Aliments Composés (Swiss Feed Production Standard – SFPS) a été élaboré. Le SFPS fixe les exigences relatives à une bonne pratique. A cet effet, une majorité des moulins fourragers se sert d’un système de gestion de qualité (p.ex. ISO 9001:2008).
Les exigences en matière d’alimentation animale et d’aliments fourragers sont diverses. Les aliments pour animaux doivent permettre de couvrir les besoins de performance et d‘entretien des animaux, d’obtenir les performances et les produits souhaités, de préserver la santé, mais ils doivent également être sûrs d’un point de vue qualitatif, produits de manière durable et économiques.
La législation (Art. 3 OSALA) décrit les aliments pour animaux comme toutes substances ou produits, y compris les additifs, transformés, partiellement transformés ou non transformés, destinés à l'alimentation des animaux par voie orale.
En principe, le paysan ou l’éleveur dispose de fourrages de base ou d’aliments concentrés pour affourager ses animaux.
Les fourrages de base englobent l’herbe, les ensilages ou le foin et sont le plus souvent produits sur l’exploitation.
On qualifie généralement d’aliments concentrés les aliments pour animaux ayant une concentration plus élevée en nutriments comme p.ex. le maïs, les céréales ou les pois protéagineux. On distingue des aliments simples et des aliments composés. Selon le législateur, le mélange de deux aliments simples donne déjà un aliment composé.
Dans le moulin fourrager sont créés des aliments composés complexes à l’aide de formulations bien réfléchies. Les formulations utilisées reposent sur des connaissances scientifiques afin de couvrir au mieux les besoins nutritionnels de l’animal. Lors de l’optimisation des formulations on veille à ne pas fournir trop, ni trop peu de substances nutritives aux animaux. Il ne faut pas gaspiller de nutriments, mais il faut également éviter une carence en nutriments de l’animal.
L’importation, la production, la transformation, la mise en circulation et l’utilisation d’aliments pour animaux de rente et de compagnie sont réglementés de façon très stricte en Suisse. Les Ordonnances suivantes servent de base :
Afin de respecter les exigences des articles 42 et 44 de l’Ordonnance sur les aliments pour animaux (prescriptions d’hygiène et système d’analyse des risques et maîtrise des points critiques, HACCP), les entreprises peuvent utiliser un guide de bonnes pratiques autorisé par l'OFAG comme par exemple le Swiss Feed Production Standard.
L’objectif majeur des dispositions est d’assurer des aliments pour animaux de rente et de compagnie qui soient sûrs, de qualité irréprochable, conformes et respectueux de l’environnement.
Voici une liste d’autres lois et ordonnances importantes :
Le contrôle officiel des aliments pour animaux (COAA) est le premier contrôle au long de la chaîne alimentaire. Son mandat consiste à contrôler que les fabricants et les commerçants d'aliments pour animaux travaillent conformément aux exigences légales. Pour ce faire, il effectue des inspections régulières sur place et fait analyser les aliments. Il octroie l'enregistrement ou l'agrément aux entreprises qui produisent ou commercialisent des aliments pour animaux
Pour la déclaration correcte des aliments pour animaux, le COAA propose deux guides comme outils :
La législation suisse s’inspire largement de la législation UE. Ci-dessous il y a une liste de Règlements et Directives de l’UE qui revêtent de l’importance pour les entreprises du secteur des aliments composés.
En Suisse, les animaux de rente reçoivent exclusivement des aliments fourragers exempts d’OGM. Cela se fait sur base volontaire, même si certains aliments pour animaux sont autorisés par la législation dans l’alimentation des animaux de rente.
De plus amples informations concernant la législation suisse relative à la thématique des OGM.
Toute entreprise produisant, commercialisant et délivrant des aliments médicamenteux pour animaux doit disposer d’une autorisation délivrée par Swissmedic. Les dispositions légales doivent être strictement respectées.
Le Swiss Feed Production Standard© (SFPS) porte élaboration des exigences fondamentales en matière d’application de bonnes pratiques auxquelles doivent satisfaire les entreprises qui produisent, transportent, entreposent ou mettent en circulation des prémélanges, des matières premières ou des aliments composés.
La mise en œuvre du présent SFPS vise à garantir la sécurité et la qualité des aliments pour animaux ainsi que leur traçabilité.
Les entreprises appliquant le SFPS garantissent la mise en circulation d’aliments pour animaux:
La version 3 a été adoptée le 5 février 2015 par l'OFAG. L’Office confirme que le SFPS répond aux exigences de l’article 56 de l’Ordonnance sur les aliments pour animaux (OSALA, RS 916.307) et qu’il peut être utilisé en lieu et place d’un concept HACCP (Hazard Analysis and Critical Control Points).
Les moulins fourragers qui mettent en œuvre le SFPS au sein de leur entreprise, signent une convention d’utilisation soit avec la VSF.
A l’aide d’échantillons d’aliments fourragers, d’analyses chimiques ainsi que de la vérification des dispositions de déclaration (OGM, etc.), le contrôle officiel des aliments pour animaux (Agroscope) vérifie au moins une fois par an si les dispositions du SFPS sont respectées.
Le SFPS se base sur le guide EFMC approuvé par l'UE et jouit d’une reconnaissance au plan international..